Après avoir confronté les hordes de paparazzis qui patientes dans l'unique objectif d'obtenir quelques clichés sur le nouveau petit-copain d'une figure hollywoodienne, la porte en verre d'entrée vous aura guidé jusqu'au Château Marmont. A l'entrée, l'air chaud est condensé et malgré tout, un frisson vous parcoure de la tête aux pieds. L'effervescence extérieure laisse soudainement place à un calme effroyable, mais si apaisant. Pour seul fond sonore, vous entendrez une reprise des symphonies de Beethoven ou dans un tempo plus moderne, quelques reprises de morceaux de rock qui sont diffusés sur les nouvelles antennes à la radio. Quelques hôtesses d'accueil sont présentes pour vous aider et pour vous réserver une chambre, en cas de besoin.

Les ascenseurs se trouvent au nombre de trois. Ils traversent l'immeuble du Château Marmont en quelques secondes seulement. Passant d'un étage à un autre sans transition, il produit néanmoins beaucoup de bruit, ce qui empêche souvent les membres du personnel blottis au sous-sol, de dormir, lorsque les couche-tard (ou couche-tôt, selon la façon dont on voit les choses) reviennent de leurs soirées extérieures. En cas de panne - même si cela demeure rare, étant donné qu'il y en a plusieurs - il y a toujours les escaliers de secours qui sont disponibles pour les plus sportifs. Certes, ceux du quatrième étage doivent prendre leur courage à deux mains, mais cela reste la solution en cas de panne générale.

Rien de mieux que de rentrer au bercail - en l'occurrence, ici, il s'agit de l'hôtel mythique de Los Angeles, le Château Marmont - et de pouvoir s'offrir un petit verre de remontant. Ne vous en faîtes pas, vous n'aurez pas à payer tout de suite, surtout si vous êtes un peu trop ivres, tout cela sera ajouté à votre note et vous payerez la somme finale à la fin de votre séjour. Pour consommer de l'alcool au Bar Marmont, vous pouvez vous assoir au comptoir en bois vernis ou bien vous pouvez également rester debout, à tapoter du pied un rythme de je ne sais quoi.